La liste de quelques maires de Macau
Voici la liste des maires, fournie par la Mairie, mais elle est incomplète :
En1898, le maire est Jean-Jules Giese
Le 28.5.1899, Maxime Saintout
Le 20.5.1900 Arnaud Lalanne
Le 15.5.1904, J.J. Giese
Le 12.11.1905, J. Micoulzau
Le 17.5.1908, Daniel Bascle
Le 6.4.1919, M. Ardouin
Le 10.12.1919, Marc Royer
Le 13.1.1924, Bertrand Denis
Le 11.5.1930, Élie Ribaud
Le 19.1.1936, Louis Nicouleau
Le 9.5.1953, Ernest Lagunegrand
Le 24.11.1963, Jean Fournier
Le 8.5.1967, Jacques Goigoux
Le 13.3.1977, Jean-Pierre Demoule
Le 22.2.1980, Jean Mace
Ajoutons les traces d’autres maires :
Le 7 Vendémiaire an III, un juge de paix siégeait à la mairie de Macau.
M. Attié fut-il élu en 1797 le premier maire de la Commune ? Vint Duret-Baouer, ensuite un J. Faucher.
À noter M. Bacon de Lavergne, une fois maire de 1849 à 1851, et une deuxième fois de 1865 à 1870.
Inscrit au Conseil Municipal dès 1870, M. Emmanuel Tessandier est élu maire en 1876, puis en 1878.
Monsieur Lagunegrand.
Le commandant Lagunegrand a été le maire de Macau du 9.05.1953 au 24.11.1963. C'est à son administration énergique et juste que nous devons les principales transformations de Macau : routes et chemins goudronnés, adduction d'eau, groupe scolaire.
Dans son ouvrage, l'abbé Baurein signale qu'il existait dans l'église de Labarde une chappellerie fondée par Arnaud de la Naude et Jehan de Lagunegrand. Est-ce un ancêtre de notre ancien maire?
Ce qui est certain, c'est que M. Lagunegrand, enfant de troupe pendant la guerre 1914-1918, se signale par son courage. Au retour, il se marie avec Mlle Perbos, fille de l'entrepreneur de maçonnerie de Macau, et c'est le départ pour l'Afrique.
Sur les quais à Bordeaux, un jour de l'été 1919 les dockers s'affairent pliés sous leurs lourds ballots, un grand paquebot est en partance. C'est le remue-ménage des valises, le va-et-vient des passagers et de leurs amis. Une sonnerie de clairon, un ordre bref, le lieutenant Lagunegrand embarque ses hommes. Sur une passerelle spéciale des Noirs en bleu horizon, qui, avec une ombrelle, un parapluie ou une chaise-longue. La cloche de départ sonne, c'est la séparation. Le navire frémit et s'ébranle, le fleuve se moire... quelques mouettes tournoient.
Cet homme jeune, ce petit bout de femme qui l'accompagne, s’en vont au lac Tchad. Il leur faudra des semaines de pirogue. Aucune idée de lucre ne les pousse, ils vont aider à construire des routes, des hôpitaux, des écoles.
Qu'en reste-t-il ?... Ici, le souvenir… ancien qui va s'éteindre... Là-bas... la confusion…
Macau et quelques uns de ses enfants. Macaou e caouque-zun dé sous gouillats. Mme H. M. Duviller, 1985.