Les églises et chapelles  

Blanquefort compte aujourd'hui deux églises (du grec ekklêsia, assemblée), édifices consacrés au culte de la religion chrétienne fondé sur la foi en Jésus-Christ (la tradition veut néanmoins que l'on dise « temple » pour le culte protestant). Le territoire de la commune est donc séparé en deux paroisses catholiques, mais desservies par un seul et même curé. Ces paroisses ont pour centre spirituel l'église Saint-Martin, au bourg de Blanquefort, et l'église Saint-Joseph, dans le village de Caychac. Les deux édifices appartiennent tous deux à la commune de Blanquefort, depuis la loi de séparation de l'Église et de l'État votée le 4 juillet 1905 ; leurs sont associés deux presbytères (du latin presbyterium, logis du prêtre), eux-mêmes à ce jour propriétés de la commune.

D'autres lieux de culte ont aussi existé sur le territoire de la commune, sous forme de chapelles. Une chapelle est un édifice religieux consacré pour le culte mais à qui n'est pas associée une paroisse (en France, la toute première « chapelle », au sens propre du terme – du latin cappa, capuchon –, était le lieu de pèlerinage où était vénérée la chape de saint Martin, sa cape ecclésiastique, à Candes, en Touraine, dès le Ve siècle). Les chapelles de Blanquefort, aujourd'hui disparues, étaient au nombre de deux : l'une en bordure de Garonne, la chapelle Saint-Jean-des-Palus, à Grattequina, actuellement désaffectée et il ne subsiste que quatre murs envahis par la végétation ; l'autre à l'entrée de Caychac, la chapelle Saint-Ahon, détruite pendant la Révolution.

Certaines parties annexes d'une église sont elles aussi qualifiées de chapelles quand elles sont dotées d'un autel particulier ; ce n'est pas le cas, aujourd'hui, dans aucune des églises de Blanquefort. Par contre, sont encore dites chapelles les pièces réservées au culte dans un lieu privé (château ou hôpital par exemple) ; certaines propriétés ou maisons de Blanquefort en étaient ainsi dotées, destinées à des usages domestiques particuliers.

À notre connaissance, aucun lieu de culte destiné à d'autres confessions religieuses n'a été implanté sur le territoire de la commune.

Ces textes qui concernent les églises et autres monuments religieux situés sur le territoire communal ont été rédigés par Alain Tridant ; ils ne prétendent en rien à l'exhaustivité mais tentent de résumer l'état actuel de nos connaissances. Ils sont parus dans l’ouvrage « La vie religieuse à Blanquefort au XXème siècle », Henri Bret, Publications du G.A.H.BLE, 2006.