La Mothe (Lamothe) ou Lescure ou Lamothe Lescure

Ce domaine est désigné sous le nom de La Mothe aux XVIIe et XVIIIe siècles. En 1781, le sieur Antoine Lescure, « maître hottelier à Bordeaux » achète le domaine de La Mothe. Désormais, on trouve le nom de Lescure sur les cadastres, plans et matrices du XIX° siècle. Ce n’est que tardivement que le nom de Lamothe Lescure va s’imposer. Le domaine viticole de M. Montré adopte cette dénomination. Dans « Bordeaux et ses vins » de C. Coocks aux éditions Féret, c’est ainsi qu’il est nommé dès 1893. Ce nom perdure encore aujourd’hui et nous allons vous raconter l’histoire de ce domaine.

(Nota : tout ce qui est en italique dans ce document est transcrit des actes).

Le domaine sous l’ancien régime 

Sources archives départementales dans la série 3 E pour les actes notariés et dans la série 2 B pour la Prévôté d’Eysines.

Le domaine de La Mothe dépend à la fois des Dames de l’Annonciade et du chapitre de Saint Seurin. Il s’agit d’un bourdieu qui appartient successivement à différentes familles riches de Bordeaux. Celles-ci passent des contrats de baux ou de fermages avec des exploitants agricoles afin que les terres soient cultivées et rentables.

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Document des archives départementales de 1616.

Les différents propriétaires 

En 1653, la « maison à la Mothe » est à « demoiselle Anne de La Touche ». Elle afferme alors à Pierre Miqueau « maison, grange, courtieu, terres, bois, aubarède et moulin du Moulinat ». En 1654, Anne de La Touche est veuve de Jehan Robert. Jusqu’en 1750, les héritiers d’Anne de la Touche gardent la plus grande partie du domaine. Leurs possessions comprennent la maison de Lamothe mais aussi trois autres biens sur Eysines.

Pourtant avant 1739, François Cazeaux, « baron de Nates, seigneur des Angles en Rouergue, écuyer et ancien capitaine au régiment du Dauphin, pensionné du Roy », possède deux petites parties du domaine.

En septembre 1750, Anne Robert, veuve en secondes noces de maître Cotisson Lange, avocat à la cour de Bordeaux, vend le domaine à Jean Boujeut (ou Boujeus), marchand à Bordeaux. Puis, le 12 janvier 1771, le domaine est vendu à Jean Vossel (ou Vosselle), « bourgeois et américain » par Marie Savignac veuve de Jean Boujeut et ses cinq enfants.

Enfin le 27 août 1781, Jean Vossel « bourgeois et américain, habitant maintenant hors les murs, paroisse Ste Eulalie », vend à sieur Antoine Lescure, « maître hottelier à Bordeaux, y demeurant rue de la Douane paroisse St Pierre ».

Description  

1/ La maison de Lamothe :

En 1750, l’ensemble est modeste : « Une maison appelée de Lamothe paroisse d’Eyzines consistant en une chambre sans cheminée, une autre chambre où il y a une cheminée, une troisième où il y a une cheminée, un chay, une grange servant de cuvier et une autre grange où il y a un four, une cour sans être fermée de murailles, un puits, jardin, vignes, terres labourables, pré, bois taillis et landes le tout en un seul tenant ».

En 1771, le bâti a pris de l’importance : « Un bien de campagne appelé Lamothe, situé paroisse d’Eyzines consistant en maison pour le maître, logement pour les valets, chay, cuvier, granges, pigeonnier, cour, puits, jardin, vignes, terres labourables, prés, bois taillis et lande, en un seul tenant. »

Lors de la vente de 1781, le descriptif est le même qu’en 1771.

2/ Les autres biens :

Comme nous l’avons noté dans le paragraphe précédent, le domaine comprend d’autres biens.

- Autour de la maison de Lamothe, dans les descriptifs de 1750, 1771 et 1781 nous retrouvons : « vignes, terres labourables, pré, bois taillis et landes le tout en un seul tenant confrontant du côté midy au bois dépendant de la maison noble de Boisgramon … du côté du nord au vieux chemin qui va de Soulac à Bordeaux… du côté levant à un chemin de service … du côté couchant au chemin appelé « le chemin Veyriney »,… et une pièce de terre labourable et deux pièces de vignes le tout séparé, lesdites deux pièces de vignes  étant dans le ténement Descamps ou d’Artigue Arnaud, confrontant ladite pièce de terre labourable qui est vis-à-vis de ladite maison de Lamothe jardins et vignes, … »

- Dès 1653, on parle aussi du moulin du Moulinat et de terrains dont une partie à la limite de la maison noble du Thil sont à M. Cazeaux de Nates avant 1739. En 1750 : « une pièce de bois taillis et de lande appelée Audebas situé dans ladite paroisse d’Eyzines … demeurant expressément excepté de la présente vente comme devant appartenir aux héritiers et ayant droits de feu sieur Cazaux de Nates. »

- « les 2 tierces parties d’une pièce d’aubarède… il y a une maison bâtie en pierres couverte de tuiles qui est comprise avec son four et jardin… dans le total de ladite aubarède il doit être distrait vers le milieu d’icelle 8 journaux, 3 règes et 3 carreaux ½ en faveur des héritiers de feu sieur Cazaux de Nates…

- « deux pièces de prairies dans la palu de Blanquefort … »

En 1781, lorsque Jean Vossel vend à sieur Antoine Lescure l’aubarède est moins importante, car dans l’acte on relève : « sauf ce qui a été pris pour la formation du nouveau grand chemin du Médoc et que le sieur Vossel a vendu au-delà d’icelui au curé d’Eysines… »

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Lamothe sur le cadastre de 1811.

Au XIXe siècle 

Source archives municipales : matrices cadastrales, statistiques et relevés des récoltes de vins, registre des accidents du travail.

Les maisons, bâtiments et terrains changent de mains plusieurs fois au gré des ventes.
La maison de maître est désignée C1187 sur le cadastre de 1808/1811, elle a une surface de 29 pieds 68 m et appartient à Dubord tailleur à Bordeaux puis en 1840 à Lafargue.
Puis nous retrouvons, en 1867, M. Menendez, rue Vital Carles à Bordeaux et en 1882, Mme Villenave veuve à Alger puis ses héritiers à Paris.
Dès 1888, M. Montré Pierre, demeurant 4 rue Montesquieu à Bordeaux, puis son fils Eugène en 1906 ou 1913 vont transformer ce domaine.

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Cadastre de 1844 : Lescure.

Le domaine de MM. Montré au début du XXe siècle  

Description du domaine.

Quarante-huit parcelles appelées « Lescure » sont achetées en 1888 à M. Villenave par Pierre Montré et ont une surface de 21,75 ha. Elles comprennent trois bâtiments dont le « château » de 8,75 ares, des chemins et allées, des parterres et agréments, un jardin, une petite serre, quatre viviers, trois vignes, quatre terres, des bois, bosquets, garennes et des prés.

En 1893, M. Pierre Montré achète les jolis terrains aménagés par M. Lemotheux et augmente ainsi son domaine.

Son fils Eugène devient propriétaire au début du XXe siècle (en 1906 ou 1913). Il effectue encore des achats : en 1906 et 1913 deux vignes, en 1924 et 1925 trois prés et une terre.

En ce qui concerne le bâti du domaine en 1913, le château (D 565) ne semble pas subir de modifications, mais M. Montré, tout comme son père avant lui, est toujours domicilié rue Montesquieu à Bordeaux et non à Eysines. Sur cette même parcelle, il semble qu’il y ait eu quatre constructions ou agrandissements de chais et une écurie-remise. Sur deux autres parcelles il y a un kiosque et une chapelle. Nous ne trouvons plus le pigeonnier mentionné en 1771 !

L’activité viticole et les employés du domaine 

Dans les dossiers des archives municipales, nous ne trouvons les relevés des récoltes que sur 12 années entre 1907 et 1934.Nous constatons que la production viticole déclarée est irrégulière : plus élevée au tout début du XXe siècle que par la suite.

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Chez Montré (collection Connaissance d’Eysines).

Dans « Bordeaux et ses vins », C. Cooks décrit le domaine de M. Montré avec passion : « Le domaine de Lamothe-Lescure, reconstitué par les soins de M Montré, est l’un des plus pittoresques des environs de Bordeaux. Son important vignoble, dont la création remonte aux premières années du XIX° siècle, est exclusivement complanté avec les 3 cépages fins en usage dans les grands crus : merlot, malbec et cabernet. Ce dernier cépage a une qualité tout à fait satisfaisante, donne un vin tout en finesse et un corps qui le place en tête des crus d’Eysines. Sa mise en bouteilles lui apporte une longue et brillante carrière. De plus, un bétail nombreux broute une herbe de premier choix et abondante dans les pâturages du domaine, sillonné par un cours d’eau aux bras multiples qui enserrent des iles verdoyantes sous la frondaison de son parc séculaire. En plus de son excellent vin, il est fait   le Kina-Montré au vin vieux du Médoc, qui jouit de qualités hygiéniques que possèdent nos vins du Médoc grâce au tanin et au fer que ces vins contiennent naturellement en forte proportion. »

Les productions annoncées dans ces ouvrages, de la 6ème édition en 1893 à la 10ème en 1929, varient de 10 à 25 tonneaux. La différence de quantité entre la production déclarée à Eysines et celle donnée dans « Bordeaux et ses vins » s’explique : M. Montré est aussi négociant et ses chais sont situés à Eysines.

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Cadastre de 1937.

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Le château du domaine (collection musée d’Aquitaine).

Il nous est difficile d’évaluer le nombre d’employés que le domaine faisait travailler. Dans le registre des accidents du travail, entre 1926 et 1933, M. Montré déclare 22 accidents du travail. Les travaux dans les vignes en manipulant les fils de fer provoquent de nombreuses plaies aux mains ; les entorses du poignet ou de la cheville sont dues à des chutes depuis les charrettes et tombereaux ou des coups par des madriers ou branches lors de manutention.    

Pour ces huit années, nous relevons cependant, les noms de quelques-uns de ces employés :  Mme Marguerite Bourbon, intendante du domaine ; Edmond Vol et ses parents, Léon Doyhénard, Amélie Lecoeur, Edgard Derasse, Joseph Arrabeyre, Georges Despagne, Léon Durban, Albert Laval, René Demarteau ainsi que M. et Mme Jean Porq et M. et Mme Lavergne désignés comme employés, valets de ferme ou domestiques.

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Vendanges au domaine de Lamothe Lescure (collection Connaissance d’Eysines).

 

Un épisode mystérieux  

Lors de nos recherches pour préparer les expositions sur la grande guerre, nous avons relevé le décès par suicide d’une jeune femme de 31 ans à Lamothe Lescure. En effet, le 10 septembre 1916, Marie Charlotte Emilie Jeanne Laroze, sans profession, décède à Lamothe Lescure où elle habite avec son mari Lucien Louis Bourrelis. Elle est née le 28 avril 1885 à Mercurey (Saône et Loire), fille de François Laroze notaire et de Marie Charlotte Elise Nicot, habitants à Bougneuf Val d’Or en Saône-et-Loire. La déclaration de décès est faite par Jean Baptiste Létienne, 42 ans, son beau-frère, capitaine au 4ème régiment de tirailleurs indigènes, chevalier de la légion d’honneur, en résidence à Eysines.

Grâce à la contribution d’un monsieur charmant et passionné par l’histoire de sa région, nous avons pu en apprendre un peu plus sur cette jeune femme et sa famille. Les parents de Marie Charlotte sont des personnes importantes à Bourgneuf Val d’Or. L’étude du père est prospère et la mère est fille des propriétaires du moulin de Chagny, importante minoterie française. Dans la commune de ses parents, Marie Charlotte s’est mariée le 13 janvier 1908 avec Lucien Louis Guillaume Bourrélis, ingénieur habitant à Aubagne, né le 10 avril 1882. Le frère de Marie Charlotte, Marcel Marie Laroze décède lors de la grande guerre, en 1918.

Ce qui reste mystérieux, c’est à la fois la raison du suicide de Marie Charlotte et le pourquoi de son séjour à Eysines ! Que faisait le couple Bourrélis à Lamothe Lescure alors que nous n’avons pas connaissance qu’il fut réquisitionné pour loger des réfugiés ou des troupes … et que faisait Jean-Baptiste Létienne chez sa belle-sœur ? Le mystère demeure et cet épisode a laissé vagabonder nos imaginations avec toutes sortes d’hypothèses plus ou moins romantiques…

Le centre rural des Sœurs de la Charité de Saint Vincent de Paul 

Le paragraphe qui suit reprend les documents communiqués par les Sœurs de la Charité de Saint Vincent de Paul qui nous ont répondu avec beaucoup de courtoisie et de gentillesse sur leur présence à Eysines de 1943 à 1984 et que nous remercions vivement.

Le 27 octobre 1943, Mme Marin, née Montré, donne le domaine Lamothe Lescure de 24 ha environ, aux Filles de la Charité, pour l’éducation des jeunes filles pauvres. Cette donation spécifiait que le domaine devait devenir « une œuvre pour les jeunes filles rurales et les préparer à leur futur rôle de mère de famille, de maîtresse de maison rurale. » En 1943, trois sœurs sont présentes : sœur Odette (née Gossin), sœur Anne-Marie et sœur Louise.

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                                          Chambre d’élève et leçon de cuisine (collection Guy Michelet).

En 1944, la première colonie de vacances a lieu.

En 1947, une école ménagère rurale est ouverte. Le catéchisme et le patronage existants perdurent : le catéchisme est assuré par une sœur le jeudi et le dimanche matin et le patronage du jeudi après-midi regroupe de 40 à 45 enfants. Les jeudis, des cours de couture sont ouverts aux fillettes de 12 à 14 ans.

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                                     Le bâtiment et l’étang du domaine (collection Guy Michelet).

En 1951, la construction des étables et en 1957 celle d’un préau complètent le bâti déjà agrandi depuis la donation de 1943.
Entre temps, en 1955, il y a l’ouverture des « Garderies Journalières d’Aquitaine » qui du 1er juillet au 12 septembre et durant les vacances de Pâques, accueillent chaque jour de 350 à 400 fillettes de 3 à 14 ans.
Des sessions de perfectionnement pour les monitrices d’enseignement ménager rural et des sessions de dirigeantes des Ames Vaillantes, de la JACF, etc… sont proposées.

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Porcherie

Poulailler

 

 

 

 

 

 

 

                                                La vacherie, la porcherie et le poulailler (collection Guy Michelet).

Une de nos adhérentes nous a raconté ses souvenirs de patronage et nous l’en remercions :

« Ceci n’a aucune valeur historique. Ce ne sont que mes souvenirs de la fin des années 50, début des années 60, du temps où j’allais au Patronage le jeudi après-midi.
Ce sont les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul qui tenaient cette maison. À l’époque, elles étaient appelées affectueusement par les Eysinais les « sœurs qui piquent » parce qu’elles faisaient des soins au domicile des malades. Elles géraient également un internat de jeunes filles de niveau social et intellectuel modeste. Elles leur apprenaient à tenir une maison : ménage, repassage, couture, cuisine et à se comporter dignement.
Le jeudi après-midi, les filles d’Eysines qui suivaient le catéchisme pouvaient y faire des activités sous la surveillance d’une religieuse. J’ai gardé de ces trois ans de patronage de très bons souvenirs. La très jeune sœur qui nous chapeautait était d’une grande douceur et d’une gaieté communicative. Nous allions nous promener et jouer sur l’immense domaine où coulait le Limancet. Nous revenions de nos excursions aux alentours, qui étaient encore très champêtres, avec des fleurs des champs ou des baies que nous allions offrir à la Vierge dans une espèce de petite chapelle au fond du parc. Pour Carnaval, on se déguisait et on faisait sauter les crêpes. Les jours de pluie, les sœurs nous projetaient des petits films : la vie de Saint Vincent de Paul évidemment, mais aussi un court-métrage que m’avait interpellée à l’époque (et qui m’étonne encore) sur la construction du Mur de Berlin et le désarroi des familles qui s’en trouvaient séparées.
Je précise que ces religieuses portaient cornette dans ces années-là.
Dans les années 80, les dernières sœurs sont parties : sœur Claire, sœur Cécile, sœur Renée et sœur Marie-Antoinette, la supérieure. Je regrette amèrement de ne plus me souvenir du nom de celle qui s’occupait de nous. »

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La chapelle de l’établissement et celle du parc (collection Guy Michelet).

L’école ménagère appelé aussi Centre ménager rural compte de 20 à 25 internes de 14 à 18 ans mais il ferme en 1963. À sa place, un IMP (Institut Médico Pédagogique) est créé pour recevoir 50 adolescentes de 13 à 18 ans. C’est alors le seul centre sur Bordeaux, prenant des adolescentes. Le but de cet IMP est de réinsérer les adolescentes au plan professionnel, affectif, dans la société, en restant le plus proche possible du milieu familial.  En 1965, dans la maison, une chapelle semi-publique est ouverte aux habitants des quartiers neufs. Les prêtres viennent y célébrer la messe. En 1968, une sœur est en permanence au service de la catéchèse en collaboration avec les prêtres et une quarantaine de maman catéchistes. Quelques 450 enfants sont ainsi catéchisés. En 1970, les sœurs de la Charité accueillent sur le domaine un centre de soins et pratiquent aussi les soins à domicile.  En 1973, les aménagements d’un bâtiment permettent d’établir un hôpital de jour pour enfants débiles légers. En 1976, une villa est construite pour le directeur de l’IMP.

Le 31 décembre 1984, les sœurs de la Charité de Saint Vincent de Paul quittent Lamothe Lescure.

Aujourd’hui…

Ce paragraphe a été écrit à partir du site internet du domaine de Lamothe-Lescure avec l’aimable autorisation et les photos de Mme Carrère de l’Association Saint Vincent.
Actuellement, Lamothe Lescure accueille deux structures.
Le Centre Psychothérapique est géré depuis 1985 par l’Association Saint Vincent de Paul Lamothe Lescure, Association à but non lucratif – Loi 1901.

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                          Deux panneaux de l’entrée du domaine Lamothe-Lescure.

- L’Hôpital de Jour accueille et soigne des enfants âgés de 0 à 8 ans présentant des troubles graves de la communication et du développement : trouble du spectre de l’Autisme, trouble Envahissant du Développement, troubles graves du développement du langage, troubles de l’attachement, troubles des émotions et des conduites, troubles dépressifs et anxieux de l’enfance, retard de développement.

- L’Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique (ITEP) Saint-Vincent accueille des enfants, des adolescents et des jeunes majeurs qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages. Ces jeunes se trouvent, malgré des potentialités intellectuelles et cognitives préservées, engagés dans un processus handicapant qui nécessite le recours à des actions conjuguées et à un accompagnement personnalisé (réf : Décret n°2005-11 du 16 Janvier 2005).

Unité des Enfants : pour 30 enfants de 4 à 12 ans/Unité des Adolescents : pour 30 adolescents de 11 à 18 ans.
Unité d’Insertion Professionnelle : pour 10 grands adolescents et/ou jeunes majeurs âgés de 16 à 20 ans.
Les enfants et adolescents sont accueillis selon leurs besoins en accueil de jour, en hébergement thérapeutique séquentiel ou en ambulatoire.

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Le domaine Lamothe Lescure aujourd’hui :1 photo connaissance Eysines et 2 de l’Institut Saint Vincent.

Conclusion  : Lamothe Lescure a ainsi moins de secrets pour vous, bien que nous n’ayons pu vous décrire que de courtes périodes. Mais un jour ou l’autre, nous découvrirons peut-être de nouveaux renseignements comme cela nous arrive fréquemment en faisant des recherches sur un autre sujet, eysinais bien sûr.

Texte extrait du blog de l’association Connaissance d’Eysines, 2 juin 2021, Michel Baron, Marie-Hélène Guillemet, Gilbert Sifre, Elisabeth Roux.