L'ancien puits à vaches de Louens 

Après une soixantaine d'entretiens avec les anciens de la commune, une plongée dans les archives municipales, une exposition, une conférence et plusieurs réunions avec les contributeurs pour identifier les personnes figurant sur les photos et cartes postales anciennes, le tout en deux ans seulement, l'atelier Histoire du Pian a le projet, pour 2016, de commencer à compiler la richesse iconographique et documentaire ainsi que les nombreux témoignages et de réfléchir à la structuration d'un ouvrage… qui reste à écrire.

Parmi les témoignages, ceux concernant des puits, notamment celui de Louens, ont interpellé l'équipe : « Autrefois il y avait un puits à Louens à Courmateau… que l'on utilisait pour faire boire les vaches que les habitants faisaient paître, là-bas, dans ces landes… ».

En poursuivant ses investigations, l'AHP a pu le situer dans l'airial de Louens, mais difficile de le voir, il était sous les branches. Un autre témoignage révèle que ce puits a été utilisé au début du XXème siècle pour le fonctionnement de la scierie mobile, alors à vapeur, qui était installée sur cet airial, aux fins d'exploiter les nombreux pins coupés pour fabriquer des bourrées, des fagots, des poteaux de mines… Effectivement, en allant sur site, les membres de l'AHP ont constaté la présence de ce puits.

Pour Bruno Neff, Annick Mora et Annie Bézac « C'est dommage que cet élément du patrimoine, bien caché, ne puisse pas être partagé avec les Pianais ! » Une demande de mise au jour de ce « monument » a été adressée à la municipalité qui y a donné suite. Ainsi, grâce aux services techniques de la commune, le puits, débarrassé de la végétation qui le recouvrait totalement, peut de nouveau être admiré dans son état « originel ». Par mesure de sécurité il a été bouché.

L'AHP (Atelier Histoire du Pian) est preneur de témoignages, photos, documents. Contact au 05 57 88 05 36 ou sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Article du journal Sud-ouest du 11 mars 2016, Marie-Françoise Jay.