Les lotissements

Le premier d'importance voit le jour en 1876 et reçoit le nom du lieu-dit sur lequel il est implanté : La Vieille Eglise. Composé de 118 lots, il se situe à l'est du Vieux Logis. Ses rues, exceptées deux d'entre elles, ont pour noms : Bécassine, Courlis, Héron, Sarcelles, Colverts, Râle, tous oiseaux des marais. La rue principale prend le nom du lotissement. La rue de la Violette fait référence à la jalle voisine. Le hameau du château suit de près, en plusieurs tranches, à compter du début des années 80.Ainsi que son nom l'indique, il est situé prés du château Pichon, sur les prés de l'ancien domaine. Ici, s'élèvent 140 maisons et les rues mettent les écrivains et poètes à l'honneur : Victor Hugo, Anna de Noailles, François Villon, Ronsard, du Bellay, etc. La voie principale, avenue du Château Pichon, en longe les chais et mène à sa découverte.

Parallèlement, les « Prés de Caillavet » sortent de terre. Ici 67 maisons sont bâties et les voies empruntent leurs noms à des poètes. II s'agit d'une partie de l'ancien lieu-dit, lequel s'étendait des deux côtés de la rue des Palus.

En 1984, au nord-ouest de la rue de Macau, le Parc de Bigeau qui fut propriété des comtes de Ségur, puis de la famille Rondeau, se couvre de 43 maisons. On y trouve les rues d'Aquitaine, de Gascogne, de Guyenne, du Médoc.

Au nord de la commune, en 1986, en partie sur les terres qui furent celles du seigneur de Ségur, se profilent les « Villages de Ségur » que l'on désigne également sous le vocable « Hameau de Sophie » par référence à la célèbre comtesse, puis finalement la « Lisière du Vignoble ». Comportant 219 lots, ce lotissement doit se construire par tranches dont la dernière n'est pas terminée près de dix ans plus tard. Ici, les rues tirent leurs noms de personnages ou formations ayant marqué la 2e Guerre mondiale et la Résistance française : Maréchal Leclerc, Maréchal de Lattre de Tassigny, Général Larminat, Colonel Fabien, Jean Moulin, Brigade Carnot, Corps-franc Pommiès, Front du Médoc, Maquis de Saucats, etc.

Au sud, et à l'ouest de la rue de Bordeaux, dans un lieu appelé « La Réserve » car effectivement réserve de chasse ayant appartenu au domaine Pichon, se trouve le lotissement Forêt d'Arboudeau. Le nom est très ancien puisqu'on le trouve déjà en 1556, dans les droits de fermage de la Seigneurie de Blanquefort, lesquels consistaient au produit du glandage des chênes. Formé de 120 lots dont 60 sont réservés au locatif, les voies qui le sillonnent rendent hommage aux peintres (Pissaro, Renoir, Gauguin, Cézanne etc.) sauf bien sûr la rue principale qui porte là aussi, le nom du lotissement. Comportant de 2 à 19 lots, une vingtaine de petits lotissements dont les plus anciens datent de 1975, donnent au total 86 maisons.

Texte extrait : Parempuyre, sa mémoire, ouvrage collectif édité par le Comité d’animation communale de Parempuyre, 1995, p.69-70.