Instituteurs et institutrices à Eysines (1904-1931)

 

 

Mlle Cantagrel.

Le 30 septembre 1904, nomination par le préfet : Mlle Cantagrel, institutrice adjointe chargée de classe à Eysines, est nommée chargée de classe à Caudéran, en remplacement de Mlle Mamilan nommée à Bordeaux. Effet le 1er octobre 1904.

Lettre de l’inspecteur au préfet : « …Sortie de l’école normale en 1899, pourvue du Certificat d’aptitude pédagogique et titulaire depuis 1 an, elle n’a que 3 ans et 4 mois de service… demande prématurée... »

Autres courriers : «... Mais son père est gravement malade, elle vit donc auprès de lui à Bordeaux ce qui lui occasionne beaucoup de fatigue pour les trajets jusqu’à Eysines, mais aussi de l’argent… »

(Archives départementales de la Gironde dossier n° 29 T 7)

 

M. Camougrand.

Le 4 août 1910, congé accordé par le préfet Bascou : M. Camougrand, instituteur chargé de classe à Pauillac, est en congé de 2 ans, pour service militaire. Effet le 1er octobre 1910.

Le 27 juillet 1912, nomination du préfet Bascou : M. Camougrand, instituteur en congé pour service militaire, est nommé chargé de classe à Eysines, en remplacement de M. Teurier, stagiaire. Effet le 1er octobre 1910.

Le 10 août 1914, nomination du préfet Bascou : M. Camougrand, instituteur chargé de classe à Eysines, est nommé chargé d’école à Saint Mariens, en remplacement de M. Gatineaud, qui part à la retraite. Effet le 1er octobre 1914.

(La Petite Gironde du mercredi 25 août 1915).

Eysines, médailles militaires et citations : un de nos compatriotes le soldat Jean Dumas du 7ème colonial a été décoré de la médaille militaire et cité à l’ordre de l’armée avec le motif suivant : « très bon soldat, a fait preuve de courage et de sang-froid au cours des combats des 11 et 31 décembre 1914. A reçu à ce dernier combat une blessure grave à la jambe droite, qui a entrainé l’amputation de ce membre. Dumas vient d’arriver ces jours-ci parmi nous de l’hôpital de Grenoble où il était en traitement. Un autre soldat du même régiment nommé Louis Camougrand, instituteur à Eysines, a été décoré également de la médaille militaire le 9 août 1915.

(ADG dossier n° 29 T 7)

 

Mlle Baudry.

Le 20 juillet 1917, nomination par le préfet : Mlle Baudry, chargée de l’école maternelle, est nommée chargée de l’école maternelle à Eysines, en remplacement de Mme Guthux nommée au Bouscat. Effet le 1 octobre 1927.

Le 23 juillet 1920, nomination par le préfet : Mlle Baudry, chargée de l’école maternelle à Eysines, est nommée dans les Basses-Pyrénées. Effet le 1 octobre 1920.

(ADG dossier n° 30 T 33)

 

M. Lacroix.

Le 5 août 1919, nomination du préfet : M. Lacroix, en congé pour service militaire, est nommé chargé d’école à Saint-Yzans-de-Médoc, en remplacement de M. Pouzou nommé à Saint-Seurin-de-Cadourne. Effet le 1er octobre 1919.

Le 25 mai 1920, nomination du préfet : M. Lacroix, chargé d’école à Saint-Yzans-de-Médoc, est nommé chargé de classe à Créon, poste vacant. Effet le 1er juin1920.

Le 5 août 1920, nomination du préfet : M. Lacroix, chargé de classe à Créon, est nommé chargé d’école à La Sauve, en remplacement de M. Souques, qui part à la retraite. Effet le 1er octobre 1920.

Le 4 août 1934, nomination du préfet : M. Lacroix, directeur de l’école à La Sauve, est nommé directeur à Eysines, en remplacement de M. Balutet. Effet le 1er octobre 1934.

(ADG dossier n° 29 T 48A)

 

M. Lafranque.

Le 2 avril 1922, Lettre du Maire d’Eysines à Monsieur le préfet de la Gironde à Bordeaux :

J’ai l’honneur de vous rappeler que par votre lettre du 28 décembre dernier, vous avez bien voulu me faire connaitre que M. Lafranque, directeur d’école à Eysines, après enquête faite par M. l’inspecteur primaire avait sollicité pour admission à la retraite à partir du 1er août 1922, date à laquelle il cesserait officiellement ses fonctions mais qu’en attendant, un congé de 3 mois lui serait accordé sur sa demande, pour raisons de santé.
Le congé a été accordé et pendant ces 3 mois, la classe de M. Lafranque a été confiée à M. Castet, jeune maître, qui je dois le dire, a su par son travail et son tact s’attirer la sympathie des pères de famille et des enfants eux-mêmes ; on ne parle de lui que pour en faire des louanges.

M. Lafranque n’est pas admis à la retraite et j’ignore quel moment cette mesure sera prise ; ce qui est certain, c’est que le maintien à la tête de l’école de ce maître, a produit hier samedi un fort mauvais effet. De nombreux pères de famille ayant leurs enfants en 1ère classe sont venus me faire part de leur mécontentement et m’ont prié instamment d’intervenir de suite auprès de l’administration supérieure en vue d’obtenir dans le plus bref délai le remplacement de ce maître qui n’a pu remplir sa mission.

En vous transmettant les doléances des intéressés, je dois vous dire, Monsieur le préfet, qu’ils sont fermement décidés à obtenir la décision qu’ils sollicitent et sur laquelle ils comptaient, ainsi que moi-même. Dans l’espoir que satisfaction sera donnée, veuillez agréer, Monsieur le préfet, l’assurance de mon dévouement et de mes sentiments respectueux. Signé : R. Renouil.

Le 1 avril 1922 mis à la retraite du préfet : M. Lafranque, en congé pour maladie, est mis à la retraite le 8 avril 1922. Effet le 8 avril 1922.

(ADG dossier n° 29 T 48A)

 

M. Marcel Lacoste.

Le 25 juillet 1931, nomination par le préfet : M. Lacoste, en congé pour service militaire, est nommé instituteur chargé de classe à Eysines, création de poste. Effet le 1er octobre 1931.

Souvenirs d’eysinais : il a été un maître remarquable ; il n’a cessé de se dévouer dans les associations, particulièrement à l’Etoile Sportive. Après la 2e guerre, il a présidé la Société de Secours Mutuels du Bourg. Il a été le correspondant du « Populaire Girondin » et du journal « La France ».

(ADG dossier n° 29 T 48A)

 

Texte et recherches de Michel Baron.