L'Ermitage Lamourous

Bâtiments et monuments sur le domaine et aux alentours.

L'Ermitage Lamourous est un ensemble de bâtiments situé au sud et en contrebas de l'église Saint Seurin du Pian autrefois appelé « Le Porge ».

Le domaine d'origine appartient à la famille de Vincens de Cezac. Par acte de partage en 1760 il est donné à Elisabeth de Vincens, femme de Louis-Marc-Antoine de Lamourous. La famille de Lamourous habite alors Barsac.

La propriété couvre de nombreux hectares de bois, prairies, vignes... au milieu desquels se trouvent la maison de famille en rez-de-chaussée avec un étage ainsi qu’une petite maison la "Maison du Berger ". Le domaine exploitant des vignes, des bâtiments agricoles s’y trouvent ainsi que chais et cuvier probablement transformés avec la mise en place de nouvelles activités.

Suivant les travaux sur l’inventaire du patrimoine menés par Florian Grollimund les principales dates de construction des anciens bâtiments se situeraient fin du XVIII^e et au XIX^e siècles.

Les autres bâtiments sont :

• La chapelle construite en 1846 par son neveu l’abbé de Maignol (1796-1874), curé du Pian et aumônier à l’Ermitage, après le décès de Marie-Thérèse de Lamourous.
• Un bâtiment destiné initialement à la lingerie porte une plaque avec la mention « À Monsieur Perié, reconnaissance, 1878 ». Ce pourrait être Auguste Perié architecte à Bordeaux.
• Un bâtiment d’accueil et le logement des sœurs.

Les bâtiments ont été modifiés au XX^e siècle pour suivre l’évolution éducative de l’ermitage.

La « maison du berger » comporte un petit musée dédié à Marie-Thérèse de Lamourous. 

Autres éléments du domaine, les sources. Elles sont aux nombres de trois. Celle de « Mamizelle » près du grand chêne où Marie-Thérèse venait se recueillir pour prier. Elle alimente en eau la maison commune. Une autre en contrebas dans le potager près de la route actuelle et la troisième dite de la « Fontaine rouilleuse » alimentait un lavoir.

Aux alentours du domaine se trouvent :

• Une croix : la croix en pierre, au bord de la route qui monte de l'Ermitage à l’église appelée croix de "Mamizelle". Elle a été élevée à la rencontre de deux chemins où Marie-Thérèse a trouvé un bras du christ de l'église profanée pendant la terreur. Elle y venait tous les soirs réciter son chapelet. 

• Une cabane au milieu des vignes dont la restauration est en cours. La légende raconte : « Dans cette cabane, Marie Thérèse, alertée par des vignerons inquiets par l'approche de l'orage, vint prier répondant ainsi à leurs supplications. L'orage s'éloigna comme tous les orages… » La parcelle de vigne entourant cette cabane est propriété de l’Ermitage qui l’afferme au château Malleret.

Par l’Atelier Histoire du Pian, source : livre « Le Pian-Médoc raconté à ses habitants…. Et autre curieux ! »