La pratique religieuse en 1840
« En 1840, l’évêché de Bordeaux adresse un questionnaire aux curés des paroisses, en lien avec ses visites pastorales.
Eysines | Saint- Médard | Macau | Ludon | Le Taillan | Bruges | Parem-puyre | |
Communiants à Pâques Hommes. |
4 0,16% |
10 0,55% |
150 9,48% |
20 1,87% |
140 14,29% |
4 0.41% |
10 1,45% |
Communiants à Pâques Femmes. |
40 1.59% |
150 8,23% |
400 25,28% |
100 9,35% |
180 18,37% |
? |
40 5,78% |
Enfants de plus de 18 ans n’ayant pas fait la 1ère communion |
14 0,56% |
0 0.00% |
- de 2 Inf à. 0.13% |
2 ou 3 0,23% |
2 0.20% |
0 0.00% |
? |
Mariages non bénis |
4 0.16% |
4 0.22% |
2 0.13% |
3 ou 4 0,33% |
1 0.10% |
5 0.51% |
3 0.43% |
Population1841 | 2520 | 1822 | 1582 | 1070 | 980 | 979 |
692 |
La religion continue à rythmer la vie ; rares sont les mariages civils non bénis, l’immense majorité des enfants font leur première communion.
Par contre, la pratique religieuse est beaucoup moins uniforme : d’une paroisse à l’autre, le nombre de communiants à Pâques varie beaucoup, particulièrement chez les hommes. Eysines brille par son manque de participation, y compris chez les femmes.
Peut-être peut-on trouver là ce qui a inspiré le cardinal Donnet pour la réévangélisation de son diocèse ».
Source : Archives départementales. 1840. Dossier 2 V 187.
Michel Baron.