Eléments d'histoire de la commune 

Les plus anciennes traces d’habitat à Saint-Médard-en-Jalles remontent aux vestiges des camps romains, affirmant ainsi la vocation militaire de la commune. Très longtemps, elle comprendra en effet d’importants camps et industries militaires. Par ailleurs, les nombreux ruisseaux qui serpentent entre les champs, appelés Jalles, ont donné leur nom à la ville et permis l’implantation précoce de moulins. En 1660, le sieur Jehan Dupérier achète un terrain à Henri de Montaigne sur lequel il construit six moulins à poudre. « La Poudrerie Royale », puis Nationale, est née. Elle devient très vite un établissement de première importance dans la production de poudre pour les armées. L’essor de cette activité entraîne l’installation, sur la commune et autour de l’usine, d’une main d’œuvre nombreuse, formant les 8 quartiers de Saint-Médard : le Bourg, Gajac, Corbiac, Magudas, Caupian, Hastignan, Issac et Cérillan. Simultanément, à l’ouest de la ville, un vaste camp militaire se développe.

Le 14 décembre 1789, marque la naissance officielle de la commune de Saint-Médard-en-Jalles. L’importance de l’industrie de la Poudre lui vaudra de s’appeler Fulminante-sur-Jalles jusqu’en 1793 avant de reprendre son nom actuel. Aujourd’hui, la Poudrerie est devenue le Groupe SNPE. Il regroupe sur le site les sociétés Roxel et SNPE matériaux énergétiques (SME) spécialisées dans le domaine des systèmes de propulsion à poudre pour les secteurs civils et militaires et dans la sécurité automobile (air bag). Sa présence a permis l’implantation d’importantes entreprises du secteur de l’aéronautique et de l’espace telles que Caepe et EADS ST. Ces entreprises ont bénéficié de conditions idéales, telles que l’étendue exceptionnelle des terrains, pour installer leurs unités de production et leurs centres d’essais. D’une manière générale, son héritage industriel permet aujourd’hui à Saint-Médard-en-Jalles de s’afficher comme une ville de pointe en matière de haute technologie, notamment dans les secteurs aéronautique et spatial.

Texte issu du site officiel de la commune www.saint-medard-en-jalles.fr/

Au cours du premier trimestre 1790, les maires et les officiers municipaux sont mis en place dans chaque commune de France. Le 23 mai 1790, Saint-Médard-en-Jalles est incluse dans le canton de Blanquefort comprenant Parempuyre, Saint-Aubin-de-Médoc, Eysines, Le Taillan, Le Bouscat et Bruges.

Saint-Médard-en-Jalles au fil du temps. Ville de Saint-Médard-en-Jalles, 1999, 180 pages.

Repères historiques par René Daix et Lucien Vergez, p.18.