Au cours du 19e siècle, les riches Bordelais, propriétaires de domaines aux environs de Bordeaux, rivalisaient entre eux. Ils avaient des vignes qui leur rapportaient de bons revenus, ils vivaient l’été dans leurs « résidences secondaires » et cherchaient par l’originalité de leurs aménagements à marquer les esprits de leurs visiteurs. Parmi ces marqueurs sociaux, on retrouve la grandeur et la beauté de la demeure, la majesté du portail, le vivier si un cours d’eau est proche, parfois une vacherie, une serre, un jardin et sans doute le plus impressionnant un parc constitué d’essences rares et exotiques.
Texte d'Henri Bret.